Campagne 2004-2005

, par   Cagna Jean-Luc , popularité : 4%

Après le tour de complet de l’Océan Atlantique, c’est un tour complet de l’Océan Indien qui attends le groupe école.

Au bout d’un entretien de six mois, le Georges Leygues effectue sa première journée de mer le jour de l’appareillage. De ce fait, il réalise le stage de mise en condition pendant le transit vers Tunis.
Sur la Jeanne, tout se déroule comme prévu.

Pour des raisons diplomatiques et de sécurité, les escales de Beyrouth et Lattaquié sont remplacées par Athènes pour la Jeanne et Kusadasi pour le Georges Leygues.

Le 26 décembre 2004, des vaguelettes sont ressenties pendant le passage du canal de Suez. Elles sont le témoin indirect d’un terrible tsunami qui ravage les côtes de tout l’Océan Indien.

L’escale de Djibouti se transforme en un embarquement urgent de matériel de soutien pour les populations sinistrées de l’Indonésie.

Le 06 janvier 2005, les deux bâtiments filent vers Meulaboh et Aceh, annulant les passages à Mascate et Bombay.

L’état-major interarmées de l’Océan Indien embarque sur le porte-hélicoptères pour coordonner l’action militaire sur zone (opération Béryx). Ainsi, le groupe école passe 38 jours à la mer, établissant un nouveau record.

Puis, laissant les humanitaires seuls, reprise de trajet initial en faisant route vers Port Kelang et Singapour.

Le passage de la ligne s’effectue en rejoignant La Réunion.

Les bâtiments font escale à Mayotte où la Jeanne n’était pas venue depuis 1992.

La présence du groupe école à Antsiranana se passe dans l’allégresse générale.

De retour à Djibouti pour débarquer les légionnaires engagés dans l’opération Béryx.

Avant de retrouver la Méditerranée et l’exercice de synthèse, relâche à Aqaba.

Passé le détroit de Gibraltar, le Georges Leygues fait une escale supplémentaire à Bordeaux.

Les deux navires retrouve Brest le 13 mai 2005.